
Post-doctorat (H/F) en synthèse de catalyseurs et tests de performance
- Paris
- 2 991-4 756 €/mois
- CDD
- Temps-plein
L'autre volet de l'activité portera sur la caractérisation et l'évaluation des performances catalytiques. Grâce à des techniques avancées (TEM, XRD, spectroscopies operando), il ou elle analysera les changements structuraux et chimiques des catalyseurs en conditions réelles, afin d'identifier les phases actives et d'optimiser leur efficacité, leur sélectivité et leur durabilité dans des environnements exigeants.la synthèse de ces nanocatalyseurs (en batch et microfluidique),
leur caractérisation par des techniques avancées (TEM, XRD, spectroscopies operando),
et l'évaluation de leur performance (activité, sélectivité, stabilité) dans des conditions réelles, en analysant les mécanismes catalytiques pour optimiser leur efficacité.
L'enjeu est de comprendre et exploiter les propriétés uniques des HEA pour améliorer la conversion du CO₂ en méthane, tout en réduisant les coûts et l'impact environnemental.CompétencesPour ce poste, les compétences techniques attendues incluent une solide expérience en synthèse de nanomatériaux, notamment par voie chimique ou microfluidique. La maîtrise des techniques de caractérisation (TEM, XRD, spectroscopies IR/Raman) est essentielle, ainsi qu'une familiarité avec les méthodes operando pour étudier les catalyseurs en conditions réelles. Une connaissance de la catalyse hétérogène et de la méthanation du CO₂ serait un atout, tout comme la capacité à analyser des données avec des outils comme Python.
Sur le plan transversal, le ou la candidat·e doit faire preuve d'autonomie, de rigueur expérimentale et d'un esprit d'initiative pour concevoir et optimiser des protocoles. Une bonne expression écrite et orale en français ou en anglais est requise pour rédiger des rapports et échanger avec l'équipe. Aucun prérequis d'expérience post-doctorale n'est exigé, mais un doctorat en chimie ou physique est obligatoire.Contexte de travailCe postdoctorat s'inscrit dans l'initiative iDream, qui vise à exploiter les nanoparticules d'alliages à haute entropie (nano-HEA) comme catalyseurs innovants pour la méthanation du CO₂. Le projet sera mené au laboratoire de réactivité de surface (LRS) sur le campus jussieu.