
Post-doctorat: Composants Optoélectroniques pour Lasers Impulsionnels fibrés ultra-Rapides (H/F)
- Villeneuve-d'Ascq, Nord
- 3 021 €/mois
- CDD
- Temps-plein
La nouveauté majeure de ce projet réside dans le développement d'absorbants saturables électro-commandés : l'application d'un champ électrique RF à haute fréquence (jusqu'à plusieurs dizaines de GHz) permettra, grâce à l'effet Franz-Keldysh, de moduler dynamiquement les propriétés d'absorption du composant[3]. Cette modulation permettra à terme un verrouillage actif du taux de répétition du laser impulsionnel sur une référence RF externe, ouvrant des perspectives inédites dans les technologies de synchronisation optoélectronique, en particulier pour les applications de télécommunications, de métrologie ou de génération de signaux à très haute pureté spectrale.
Cette approche, qui repose sur une modulation temporelle rapide de la bande interdite apparente dans les semi-conducteurs, s'appuie sur des travaux antérieurs sur l'utilisation de l'effet Franz-Keldysh pour la détection de signaux ultra-rapides[4]. Dans le cadre de ce projet, on se propose d'étendre cette approche au domaine des lasers fibrés mode-lockés.Bibliographie
[1] U. Keller, “Recent developments in compact ultrafast lasers,” Nature 2003 424:6950, vol. 424, no. 6950, pp. 831-838, 2003, doi: 10.1038/NATURE01938.
[2] M. E. Fermann and I. Hartl, “Ultrafast fibre lasers,” Nature Photonics 2013 7:11, vol. 7, no. 11, pp. 868-874, Oct. 2013, doi: 10.1038/NPHOTON.2013.280.
[3] Y. Yacoby, “High-Frequency Franz-Keldysh Effect,” Physical Review, vol. 169, no. 3, pp. 610-619, May 1968, doi: 10.1103/PhysRev.169.610.
[4] J. F. Lampin, L. Desplanque, and F. Mollot, “Detection of picosecond electrical pulses using the intrinsic Franz-Keldysh effect,” Appl Phys Lett, 2001, doi: 10.1063/1.1381030.ActivitésLe post-doctorant recruté assurera la liaison entre les deux équipes pour la modélisation électro-optique, la caractérisation des composants fabriqués àl'IEMN, et leur incorporation dans des cavités laser.CompétencesLe (la) candidat (e) doit avoir une thèse de doctorat spécialité Physique, Photonique ou électronique- avec des connaissances fortes et une expérience en instrumentation et physique expérimentale.Contexte de travailL'activité s'exercera au sein du groupe Photonique THz de l'Institut d'Électronique de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN, https://www.iemn.fr/) situé à proximité immédiate du campus de l'université de Lille. Le post-doctorant travaillera sous la direction d'Emilien Peytavit et Jean-François LampinLe poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.Contraintes et risquesRAS