
Ingénieur de recherche en biologie (H/F)
- Monaco Paris
- 3 175-4 745 €/mois
- CDD
- Temps-plein
- Le développement des outils moléculaires et génétiques
- Design, clonage, synthèse, et micro-injection des composants nécessaires aux analyses fonctionnelles
- Analyse phénotypique par des approches de microscopie, cytométrie et transcriptomiques.CompétencesQualifications requises :
- Solide expérience scientifique en biologie cellulaire ou du développement
- Démontrer une rigueur scientifique, un sens de l'organisation et un esprit d'équipe
- Solide dossier de publication dans des revues à comité de lecture
- Rédiger et contribuer à la rédaction de manuscrits scientifiquesQualités souhaitées :- Communication en anglais courant (oral/écrit)
- Expérience en génomique fonctionnelle et approches associées (par exemple biologie moléculaire, transcriptomique, Crispr/Cas9, microscopie à feuillets de lumière, FISH)
- Formation scientifique en biologie d'organismes marins / non conventionnels
- Expérience en soins et expérimentation d'animaux (invertébrés marins)
- Réussir à obtenir des financements externesContexte de travailL'équipe fait partie de l'Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice (IRCAN - www.ircan.org/) qui a été créé en 2012 à la faculté de Médecine de Nice. L'IRCAN est affilié au CNRS, INSERM et l'Université Côte d'Azur. l'IRCAN fait également partie de l'Institut Fédératif de Recherche - Ressources Marines (IFR MARRES), crée par l'Université Côte d'Azur en 2020. Les recherches menées à l'IRCAN concernent des domaines majeurs de la biologie, de la recherche fondamentale aux applications médicales, avec pour objectifs d'améliorer notre compréhension du socle commun entre le vieillissement et le cancer ainsi que de développer des stratégies innovantes pour prévenir et guérir le cancer et l'âge chronique et pathologies associées.Le Centre Scientifique de Monaco (CSM) est un institut pluridisciplinaire situé en Principauté de Monaco qui a été créé en 1960. L'institut était dédié à la biologie marine et plus particulièrement à la biologie des coraux et des cnidaires depuis 40 ans. Depuis 2009, le CSM est devenu un institut de recherche pluridisciplinaire intégrant, entre autres, un Département de Biologie Médicale (Biomed) depuis 2013. Le département Biomed regroupe plusieurs équipes. L'objectif général de ce département est d'approfondir les connaissances générales sur les pathologies graves ou incurables, notamment certains cancers pédiatriques ou la myopathie de Duchenne.L'équipe Röttinger s'inspire des caractéristiques biologiques intrigantes des cnidaires (coraux, anémones de mer, "méduses"), telles que leur résistance au stress à des niveaux élevés de ROS, leur capacité de régénération de tout le corps, ainsi que leur longévité prolongée. En utilisant une expertise complémentaire et des installations et approches de pointe, la recherche principale de notre équipe interdisciplinaire vise à : A) Caractériser les mécanismes tissulaires, cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la régénération du corps entier des cnidaires. B) Comprendre les bases cellulaires, moléculaires et génétiques de l'adaptation aux variations environnementales et de la réponse au stress des cnidaires. C) Déterminer comment les cnidaires préviennent le vieillissement et les maladies liées au vieillissement.L'équipe Picco s'est constitué autour de travaux sur les cancers pédiatriques du cerveau initiés en 2015. Afin de mieux comprendre la maladie et d'ouvrir de nouvelles voies vers des traitements mieux adaptés à ces pathologies, le groupe s'appuie sur des modèles classiques en cancérologie, tels que les lignées cellulaires tumorales établies et la xénogreffe tumorale intracérébrale chez la souris. En plus de son activité de recherche préclinique, le groupe consacre également une part importante de son activité au développement de modèles originaux pour répondre aux enjeux actuels du domaine et mimer plus fidèlement les maladies originelles. Ces modèles sont basés sur l'implantation intracérébrale chez la souris de cellules souches neurales transformées avec des oncogènes non classiques plus pertinents pour les cancers cérébraux pédiatriques. Ces oncogènes candidats sont choisis parmi les facteurs de transcription impliqués dans la phase proliférative de la neurogenèse précoce. Le présent projet vise à tester une approche comparable chez Nematostella vectensis, un animal modèle parfaitement adapté à cette fin.Contraintes et risquesN/A