Détection électrique d'espèces parasites produites par les batteries à l'aide de nanopores (H/F)

CNRS

  • Évry-Courcouronnes, Essonne
  • 3 081-3 519 €/mois
  • CDD
  • Temps-plein
  • Il y a 7 jours
La mission principale sera de trouver les conditions permettant de détecter électriquement dans des conditions de solvant batterie, c'est-à-dire en solvant organique, des espèces parasites comme les polysufures en utilisant un nanopore solide intégré dans un dispositif microfluidique. Ce travail sera à bas TRL et très fondamental sur la compréhension de la dynamique en milieu confiné d'ions.Activités-Dans un premier temps le post-doc devra fabriquer des nanopores de différentes tailles 1 nm à 3 nm avec des membranes solides de SIN de différentes épaisseurs, quelques nm à la dizaine de nm. Il devra caractériser la taille des trous et les propriétés de transport des ions à travers la membrane percée intégrée dans un dispositif microfluidique permettant de travailler dans un solvant batterie type Lithium.
-Dans un deuxième temps, le post-doc testera des solutions modèles de polysulfure de différentes tailles à travers le système nanopore permettant la meilleure résolution électrique de la détection des espèces parasites.
-Par la suite il devra identifier à partir un mélange de polysulfures travers un nanopore les signaux électriques des différentes tailles de molécules et devra faire une courbe de titration permettant de déterminer le nombre minimal de molécules détectable avec un nanopore.
-Une activité importante du post-doc sera également l'analyse des données obtenues à partir des traces de courant générées par le passage d'espèces parasites à travers la membrane percée.Compétences-Une expérience en nanopore et détection électrique est attendue pour ce travail.
-Savoir rédiger un article scientifique.
-Capacité à travailler en équipe et communiquerContexte de travailCe projet est intégré dans SENSIGA, Mesure operando intelligente pour BMS avancé / IA de fouille de données, du PEPR Batteries. Il se fera en collaboration avec Jean-Marie Tarascon (Collège de France) qui développe des capteurs optiques pour détecter les espèces parasites des batteries.Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

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